DIVIN’O

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DIVIN’O

Description

Formé en 1991 par Franck Stoll (chant - guitare) et Guy Ritleng (batterie), Divin’O devient rapidement un groupe incontournable de la scène strasbourgeoise underground. Rejoint par Hubert Caudrillier (ex-Nobody’s Perfect) à la basse, le trio acquiert sa notoriété grâce à des performances scéniques de haute volée. On se souviendra longtemps de sa première participation aux sélections du Printemps de Bourges 1992, quelques mois après sa formation, dans la salle du fossé des 13, lieu emblématique du rock à Strasbourg, où la performance power-trio du groupe avait transporté la salle grâce à une scénographie avant-gardiste et culottée.
Repéré par les programmateurs locaux, le groupe tourne ensuite en Alsace et dans les environs sans rien perdre de l’esprit DIY de ses débuts. Multipliant les enregistrements de K7, communion à la sainte underground oblige et aujourd’hui introuvables (même chez eux), Divin’O devient alors un groupe de référence dans le landerneau de la culture alsacienne.
Assurant, entre-autres, la première partie des Silencers en 1993 à la Foire aux Vins de Colmar, le groupe poursuit son évolution et surprend toujours son public, notamment en incluant sampler et séquences dans leurs performances live. Après une tournée en Europe de l’est (Pologne, Republique tchèque…) avec les Crimson Dynamo, le départ de Hubert Caudrillier ne rompt toutefois pas la dynamique du groupe et c’est rejoint par Marco Fallacara (Bassiste de “A Sordid Poppy”) que Divin’O part finalement représenter l’Alsace au Printemps de Bourges en 1996.
Le groupe trouve là l’occasion de se lier d’amitié avec les membres de Y-Front ; amitié qui débouchera sur de nombreuses et fructueuses collaborations ou formations incestueuses.
Fin 1990, avec l’apparition des premières raves, le groupe, séduit par la culture électro, s’y plonge avec un délice consommé, notamment lors de 2 concerts dans des free-parties organisées par l’association Absurde sur le site d’anciens bunkers, évènement qui rassemblera près de 800 ravers. C’est également à cette époque que le groupe assure les premières parties de Sloy et Blonde Redhead.
Au début des années 2000, Divin’O pousse, toujours plus avant son goût pour les musiques électroniques. Multipliant les projets contrenature, confidentiels ou totalement décalés (on se remémorera le concert surprise au New-Morning, Y-Front, LTNO et Divin’O agglomérés), les 2 membres originels du groupe s’autorisent des incursions dans toutes les formes d’expression artistique (comédie, design et graphisme pour Franck, vidéo et projets parallèles pour Guy). Souvent accompagné sur scène par David Husser (producteur et guitariste de Stellar Temple, ex Y-Front) ou Jozé Vizoso (artiste peintre, ex Y-Front), Divin’O se produit lors de rares performances.
En 2007, alors qu’il semble en sommeil, le groupe revient avec “Post Orgasmic Position”, enregistré à la “Ferme” (Sainte-Marie aux Mines), le studio de Rodolphe Burger (Kat Onoma). L’album est unanimement salué par la critique (Rock&Folk, D-Side, Elegy…) et se voit couronné « disque du mois » par Guitarist Magazine. Désormais épaulé par Jean-Christophe Bernhart à la guitare (ex William Wilson) et Stephen Fozard à la basse (Masternova), le combo surprend une fois de plus en présentant son nouvel opus sous la forme d’un vernissage d’album à l’occasion d’une performance live à la Galerie Brûlée, avec la collaboration de Denis Jully, (artiste peintre de renommée internationale). Il en profite également pour clôturer une série de concerts par la première partie d’Indochine au zénith de Strasbourg.
Fidèle à son goût pour l’inattendu, Divin’O signe ensuite 2 vidéos live (l’une, de 3 titres, dans une synagogue abandonnée ; l’autre, d’un unique titre qui sera le premier du futur album, filmé dans les usines PSA de Mulhouse).
Le groupe retourne ensuite à sa discrétion coutumière et, dans cette alternance devenue presque routinière entre périodes d’exposition et phases de création, ébauche les lignes du futur album. Parallèlement, Franck mène le projet Grand Gadget (édition en cours sur le label mulhousien Bliss Garden) avec Christophe Benoin (Aka Syd Ogy, ex Y-Front). De son côté, Guy monte Spleen Club, performant cette fois à la guitare et au chant (parfois rejoint par Franck à la basse). Stephen opère quant à lui, à Paris, la mutation de Masternova en Alexandr, devenu plus électro mais toujours pop.
Cette dernière période créative s’achèvera, la surprise étant devenue la norme, le 8 février 2019. Le quatuor désormais rejoint par Jack Schuller (ex Y-Front/LTNO) performera un concert à guichet fermé en l’église Saint-Pierre-Le-Vieux de Strasbourg pour la sortie officielle de “The flowers which brood on Divin|Opium” (©2019 Bliss Garden).

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